Nous sommes allés voir Saint-Goustan, le joli port d’Auray, déjà connu des lecteurs de ce blog. Cette fois, après la traversée du petit pont (XVe siècle), nous avons monté la pittoresque rue du Château et emprunté les escaliers des remparts pour la descente avec vue plongeante sur le port. Sur le chemin du retour vers les voitures les jeunes ont fait une brève halte sur une aire de jeux puis nous avons assisté à la mise à l’eau d’un bateau de plaisance. Le soir à Pluvigner, c’était crêperie au château de Rimaison suivie d’une déambulation dans le marché nocturne. Puis nous sommes rentrés dans nos logements respectifs : la longère de Nicolas pour les Saby, une vaste tente d’appoint pour les Kintz.
L’étape de Six-Fours-les-Plages a été très agréable. Camping Les Playes accueillant, bon emplacement, quoique trop arboré (captation TV par satellite impossible), mais surtout réalisation d’un vieux rêve : la visite de la fabrique des Mots du jour de Guy Blanchard, mon copain d’école primaire et secondaire. La machine-outil est un ordinateur actionné par un cerveau humain plein de neurones. Le tout est niché dans une jolie villa, à deux pas de la plage.
Un village médiéval. Quand vint l’heure de se préoccuper de la nourriture terrestre, Guy et Cathy proposèrent de chercher un restaurant au Castellet, à 20 km de Six-Fours. Le Combo-qui-me-fait-tant-rêver étant en mode bivouac (2 places et un lit), nous avons pris ma voiture. Je ne connaissais du Castellet que son circuit automobile. J’ignorais que c’est aussi un très beau village médiéval, à portée de vue de la Méditerranée, en haut d’une colline de plus de 250 mètres, où mes guides du jour ont habité de nombreuses années. Cathy exerçait ici le métier d’institutrice, ce qui laisse des traces dans la mémoire d’une population. Après quelques rencontres pendant notre promenade, j’ai compris qu’ils ne se trouvaient pas en terre inconnue.
Photo compromettante. Près d’un restaurant que nous n’avons pas choisi, les propos un tantinet suffisants d’un serveur adressés à une cliente assise à la terrasse nous ayant déplu, une affiche a donné l’idée à Guy de me photographier de telle sorte, profondeur de champ aidant, qu’on puisse me supposer une aventure au Castellet. Nous nous sommes finalement attablés à La Souco (La Souche en occitan).
Le restaurant de Dédé. Cuisine traditionnelle livrée sur une terrasse abritée du soleil qui occupe une grande partie de la place. Mes invités ont connu l’ancien gérant de l’établissement, André Vilchez, dit Dédé La Souco, décédé en février. Une grande photo entretient son souvenir et Marie-Laure qui tient boutique dans le village (Les Poèmes de Marie-Laure) a rédigé un hommage émouvant.
Soirée drag queens. Ce soir au camping Les Playes, il y a fiesta. Présenté sur une scène mobile, un spectacle de transformisme orienté drag queens clôture une journée bien remplie !
Je me suis enfin décidé à sortir de ma tanière pour apporter les cadeaux du Père Noël à qui de droit. Hier matin, chargement rapide de l’Eurocamp et, après le « franchissement » des Montagnes Noires (318 m au Roc Toullaëron), descente vers ma descendance pluvignoise.
LES CADEAUX. La valise de magie a semblé plaire à Ewan, mais je crains que la plupart des tours proposés soient un peu trop complexes pour un enfant de 7 ans, âge pourtant préconisé sur la boîte. Quant à l’établi d’Arno, bien qu’estampillé Black & Decker, il constitue une belle arnaque : les accessoires sont en nombre limité et l’écartement des trous dans les pièces en bois à visser ne correspond pas à l’écartement des trous du support ! Le bambin a été suffisamment inventif pour ne pas se laisser démonter par ces difficultés. Le marteau a eu du succès. On oublie parfois qu’il n’y a pas que les tambours qui sont bruyants. Mon Père Noël avait jusqu’ici une bonne réputation au sein de la famille. J’ai peur qu’il la perde.
LA BALADE. Aujourd’hui dimanche, nous avons fait une belle balade. Nicolas a voulu me montrer Saint-Cado, dans la ria d’Etel, où il a passé naguère un excellent séjour et j’ai souhaité connaître le très joli port de Saint-Goustan, dont j’avais souvent publié des photos quand je tenais l’édition d’Auray du Télégramme. À Saint-Cado, la « petite maison sur l’eau » est très connue depuis qu’elle a été photographiée par Philip Plisson. Je la photographie aussi. Sa présence sur ce blog va, c’est certain, faire passer sa réputation de mondiale à planétaire.
Pas de doute, Altkirch sait fêter la Nativité. Avant de monter chez Sophie et Loïc, qui m’ont invité à un repas de Noël dans leur maison sur la colline, j’ai fait un tour dans la ville pour voir la Forêt Enchantée 2007. Annette, victime de l’épidémie de gastro-entérite qui sévit actuellement en Alsace, n’a pu m’accompagner. Je suis donc venu seul avec ma voiture et nos cadeaux. Bonne ambiance et excellentes agapes.
Et voilà, c’est le dernier jour ! Comme d’habitude, on fait quelques images, forcément un peu répétitives, pour se souvenir des lieux où on a passé deux semaines agréables. Au bilan météo, rien à dire. À part le dimanche 29 juillet, lendemain de notre arrivée et jour de la visite de Nicolas and Co, il a fait très beau. Petit intermède : le lundi 6 août, j’ai rendu visite à mes amis de Besançon, Michèle et Pierre, dans leur maison de vacances du Cap Coz. Pour ce faire, j’ai dû démonter et remonter mon « barnum ». Je vais devenir un as de l’installation d’auvent.
Cet après-midi, promenade au port de Kérity. Nous avons parcouru entièrement la jetée ouest, mais nous avons fait demi-tour aux deux-tiers de la jetée est, le vent étant fort et froid. Nous avons reconnu, au loin, l’emplacement du camping municipal de Penmarch, au bout de la plage du Steir, où nous avions séjourné une fois, il y a longtemps. Vu aussi l’église Sainte-Thumette.
Nous faisons habituellement nos courses à l’Intermarché de Saint-Guénolé. Aujourd’hui, le marché hebdomadaire s’est installé sur la grande place du port. Nous nous y sommes approvisionnés.
Pas de séjour dans le sud-Finistère, a fortiori à Penmarch, sans une visite à la pointe de la Torche, près de laquelle mon oncle, ma tante, ma mère et Paul ont pratiqué le camping sauvage pendant de nombreuses années, à l’époque où il était autorisé. Temps superbe. Cette fois, je suis allé jusqu’au bout et j’ai vu les deux magnifiques allées couvertes (dolmens).
Aujourd’hui, nous avons fait une promenade à pied, du camping à Saint-Pierre et au phare d’Eckmühl. Au retour, Ro’ch m’a échappé et a agressé un petit chien de passage, dont le propriétaire s’est courageusement attaqué à ma tante, la faisant tomber. Elle n’a fort heureusement rien eu de cassé, selon la radio effectuée le lendemain à Pont-l’Abbé. J’envisage sérieusement de me séparer de Roc’h. À moins de trouver une pension proche de chez moi, où je pourrais le laisser quand je pars en voyage.
Dure journée pour les campeurs : temps gris, bruine, vent froid. Nicolas, Laëtitia et Ewan sont venus nous rendre visite, cet après-midi, au Domaine de la Joie (Saint-Guénolé-Penmarch), où nous avons entamé hier un séjour de deux semaines, mon oncle et ma tante dans un mobilhome, Roc’h et moi dans notre Eurocamp. À la faveur d’une éclaircie, nous avons fait une promenade à pied, avec nos visiteurs, sur le littoral.