Objectif du jour : le Mont-Saint-Michel. Départ à 9 h 14 du parc de l’hôpital Notre-Dame de Bon Secours, où j’ai garé le camping-car pendant ce séjour parisien. Merci Mme la Directrice et merci Ettore ! Nous avons passé les premières nuits chez ma sœur, mais Roc’h ne supportait visiblement pas la vie en appartement et nous avons dû réintégrer notre habitation mobile.
Ettore et Marie me font connaître le nouveau Bercy. Traversée de la passerelle Simone-de-Beauvoir et du parc pour rejoindre le Vil-lage. Déjeuner au Saint M’. Achat d’un cadeau pour mes voisins, qui veillent sur ma maison et relèvent mon courrier. Tandis qu’Ettore rentre laver la voiture, Marie et moi remontons le boulevard Saint-Michel jusqu’à l’exposition photo sur le Sahel, accrochée aux grilles du jardin du Luxembourg. Marie m’achète un tee-shirt « Sauvons le Sahel ». En fin d’après-midi, Ettore nous ré-cupère à la porte d’Orléans et nous allons chez son frère Michele, Sandra et leur petit Raphaël. Au retour rue Giordano-Bruno, promenade du chien et entrée au « château » pour mon au-revoir à Alexandra, Julien et Isabelle.
Déjeuner chez Marie et Ettore avec Julien et Alexandra. Puis, lon-gue marche et shopping pour tous, sauf Julien. À Montparnasse, nous traversons la Gay Pride, pour gagner la rue de la Gaieté (la rue des théâtres). Nous marchons presque jus-qu’à Saint-Germain. Arrêt dans un magasin de chaussures. Filles et garçons se séparent, au retour à Montparnasse. Ettore et moi visitons la FNAC, rue de Rennes et Darty, avenue du Maine. Arrivée au camping-car à 18 h 15.
Centre Pompidou : j’avais gardé le souvenir d’un endroit convivial où l’on circulait assez librement. Aujourd’hui, inspection du sac et des poches à l’entrée principale et à l’entrée de la bibliothèque, ticket forfaitaire de 10 € pour voir les expositions, sans possibilité de choix, accès aux étages semblant impossible sans ce ticket (comment rejoindre le restaurant du dernier étage ?). Seule œuvre visible sans débourser, au rez-de-chaussée : « La ballade de Pinocchio à Beaubourg », 2007, d’Annette Messager. Art ou arnaque ? À la bibliothèque, je découvre deux livres de Claude Bruaire, mon prof de philo à Vincennes. Au retour, arrêt à la FNAC de la rue de Rennes. Je craque pour le Canon G7. Le soir, repas chez Marie et Ettore, avec Julien, Isabelle et Alexandra. Premières photos avec le G7 (pas terribles, à cause d’un mauvais réglage).
Trouvé dans une annexe du BHV Rivoli, rue de la Verrerie, un dis-tributeur de sacs pour déjections canines, d’un chic tout parisien. Fait aussi l’acquisition d’une muselière en nylon. Devant l’incom-préhension de Roc’h lors de l’essai, je lui explique qu’elle ne sera utilisée que lorsqu’il sera en liberté et lui rappelle l’épisode du Hollandais mordu au camping « Le Cap Horn » (voir ci-dessous).
Le bus 58 m’emmène à la gare Montparnasse, départ d’une lon-gue marche sur les traces de mon passé d’étudiant. Photo du Dôme, mon bistrot, de la statue de Balzac par Rodin, boulevard Raspail, de la fac de droit de la rue d’Assas, fermée pour travaux de réfection (elle était toute neuve quand je la fréquentais), du kiosque à musique du jardin du Luxembourg où se produit un groupe écossais, de la Sorbonne et de mon autre bistrot, de Notre-Dame vue du pont St-Michel. Me revoici à la FNAC du Forum des halles. Ils n’ont plus le Panasonic TZ3.
Ce samedi après-midi, ma sœur Marie, Ettore et moi nous som-mes rendus, par le tram, le RER et une navette gratuite au Salon aéronautique du Bourget. Nous avons vu la fin du meeting aérien, puis une mutitude d’avions au sol, dont l’Airbus A380, des drones, l’avion furtif et l’avion à décollage vertical. Nous nous sommes attardés au stand du ministère de la Défense, dont les visuels ont été réalisés par Marie et son équipe. Au stand de l’armée de l’Air, nous avons notamment rencontré Ingrid, Aude, des relations de travail de Marie, qui nous ont ac-compagné sur une partie du trajet du retour.
Ma première sortie dans Paris a été pour visiter le musée Rodin. Après avoir vu, dans le bâtiment de l’entrée, l’exposition tempo-raire sur Rodin et l’art japonais, je me suis promené dans le jardin. Puis, dans le bâtiment principal, j’ai parcouru les salles de l’expo-sition permanente. Je me suis attardé dans la (trop) petite salle consacrée à Camille Claudel, constatant, une fois de plus, que je préfère l’élève au maître.