Découvertes gisantes dimanche peu avant 13 h, les deux boîtes aux lettres vandalisées dans la nuit ont été remplacées ce mer-credi. Après la première destruction, en 2017, on avait attendu une semaine ; après la deuxième, en 2019, trois semaines. Donc record battu. Merci La Poste.
Ma boîte aux lettres ainsi, cette fois, que celle de mon nouveau voisin ont été détruites sauvagement pour la troisième fois. Je soupçonne un entrepreneur de Saint-Pol-de-Léon, qui a effectué des travaux chez moi, d’être impliqué. Mon voisin, qui a également eu des problèmes avec cet entrepreneur, attend impatiemment qu’il revienne pour terminer les travaux.
Ma boîte aux lettres est une troisième fois démolie. Elle est ac-compagnée dans son malheur par celle de mon nouveau voisin. Dans la nuit de samedi à dimanche, les deux victimes postales ont été sauvagement arrachées du poteau qui les portait. L’acte volontaire ne fait guère de doute comme, en 2019, pour le deuxième massacre qui n’avait concerné que ma boîte et non celle de mes précédents voisins. J’ai donc recherché qui pouvait m’en vouloir à ce point. Je n’ai pas trouvé tant dans ma vie privée que dans ma vie de journaliste quelqu’un à qui j’aurais consciemment fait du tort. Me sont alors revenus en mémoire mes problèmes avec un entrepreneur de Saint-Pol-de-Léon qui est intervenu plusieurs fois sur ma maison et dans mon jardin. Basé à une trentaine de kilomètres de chez moi, il venait rarement, mais j’avais constaté dès la première des-truction des boîtes, en 2017, qu’il venait toujours peu de temps après l’événement me demander de nouveaux travaux. En 2021, quand deux grosses branches de mon hêtre tricentenaire étaient tombées, bloquant mes deux voitures, il m’avait présenté un devis exorbitant de 5 000 euros pour les dégager et couper un arbre qui menaçait ruine à l’orée du bois. Arguant que le travail avait été ré-alisé en deux fois moins de temps que prévu et que l’enlevage d’un arbre tombé précédemment n’avait pas été fait, j’avais obte-nu un rabais de 1 000 euros. Pas certain d’avoir payé le juste prix ! Mon voisin, qui ne partage pas mes soupçons sur l’entrepreneur saint-politain, l’a aussi employé pour sa maison et son jardin. Il attend impatiemment qu’il revienne pour des travaux non termi-nés. Les terminés ne semblent pas lui avoir donné entière satisfaction. La destruction de sa boîte aux lettres me donne envie de lui dire : « Bienvenue au club » !
Guy Blanchard, lors de nos retrouvailles, au lac de Guerlédan. Jeu 22.07.2010.
jfsaby.com perd son plus grand contributeur. Avec 2 550 articles depuis le 1er janvier 2009, Guy était la locomotive de notre site, lui apportant une large part de son lectorat quotidien.
Et moi, je perds un ami. Nous nous étions côtoyés dans l’école primaire de garçons de la rue Tissot, dans le quartier de Vaise à Lyon. Puis, de l’autre côté de la Saône, dans le Cours complémentaire de Serin. Tout comme ses condisciples de l’École Technique Berliet, je l’ai retrouvé, cinquante ans plus tard, grâce aussi au site internet copainsdavant.
Nous nous sommes rencontrés en Bretagne, le 22 juillet 2010, au bord du lac de Guerlédan, à mi-chemin entre son point de chute dans la presqu’île de Rhuys et mon domicile dans le Finistère nord. Grosse émotion.
Puis, le 26 juillet 2013, j’ai eu le plaisir de recevoir la visite sur mes terres de Guy et de Cathy.
Enfin, je garde un souvenir ému de cette journée d’août 2014 où mes amis varois de Six-Fours m’ont fait connaître le magnifique village du Castellet, où ils avaient vécu de nombreuses années.
Ayant pris connaissance, dès la fin 2008, des savoureux « Mots du Jour » de Guy, envoyés par mail à un cercle restreint de parents et d’amis, je lui ai proposé de les reproduire sur internet sous forme de blog. Il n’aurait rien d’autre à faire pour cela que de m’inclure dans sa liste de destinataires. Ainsi fut fait. La mise en page de ses mails était suffisamment aboutie et inventive pour que je la restitue fidèlement. Et cela occupait nombre de mes matinées.
Un arbre a encore souffert. C’est le quatrième dans le jardin (je ne compte pas la partie boisée du terrain). J’ai débité à la scie la ma-jeure partie de deux des précédents. À la scie car quand je suis seul, je préfère ne pas utiliser la tronçonneuse, étant bien trop maladroit. Si je perdais un bras, il me serait difficile de rejoindre les urgences. Hier en fin d’après-midi, je regardais le match de coupe de la Ligue de football Monaco-Guingamp, quand j’ai entendu un vacarme fort et bref. En hiver, je ferme souvent les volets des portes-fenê-tres vers 17 h pour limiter la déperdition de chaleur. Je n’ai donc rien vu. C’est ce matin, en ouvrant les susdits volets, que j’ai cons-taté l’étendue des dégâts. Il serait temps que ça s’arrête, car là vraiment, je ne peux plus suivre.
Guy, bien connu de mes services, comme multi-récidiviste des Mots du jour, et Cathy, m’ont fait un cadeau que j’ai beaucoup apprécié. Ils sont venus me voir sur mes terres ignaciennes. J’ai été content de retrouver mon copain de l’école primaire et du cours complémentaire, à Lyon (déjà rencontré à Guerlédan le 22 juillet 2010) et de faire la connaissance de son épouse. Mes visiteurs m’ont invité au restaurant. J’en ai profité pour faire découvrir, en Bretagne septentrionale, à ces méridionaux des bords de la Méditerranée un bout de littoral de la Manche auquel je me suis attaché, en 46 années de présence dans le Nord-Finistère. D’autant qu’avant d’atterrir à Kéradennec j’ai vécu dans les deux endroits où je les ai emmenés aujourd’hui. Au Dourduff, le Café du port nous a ouvert, pour le déjeuner, les bras des fauteuils de sa terrasse avec vue sur la mer puis nous avons admiré, depuis le parapet d’en face, le port de plaisance à marée basse et l’embouchure de la rivière de Morlaix. On s’est ensuite déporté après l’entreprise ostréicole, pour embrasser du regard l’ensemble de la baie de Morlaix. Tiens, je croyais que le château du Taureau, notre Fort-Boyard à nous, était mieux visible d’ici. À Térénez, sorte de presqu’île d’opérette, les riverains de la Belle Bleue ont découvert avec étonnement que la Manche pouvait être d’un bleu méditerranée. J’ai été heureux que cette prise de contact se soit produite un jour particulièrement ensoleillé ! Côté plage, des voiliers prenaient la mer. Côté port de plaisance, plus discret, derrière le bâtiment de l’école de voile, en bout de presqu’île (c’est là que nous bronzions et nous baignions, Nicole et moi, à la fin des années 60), nous avons crapahuté dans les rochers et remonté la jetée. Bref, j’ai passé un très bon moment avec mes amis varois. Comme disait M. Blanc, un ancien sous-préfet de Morlaix, à la fin de la plupart de ses discours : « Ce jour est à marquer d’une pierre blanche ».
Voici la dixième photo mensuelle du hêtre. Elle marque la fin de la série commencée le 1er mars 2007. Il manque deux mois : le 1er juillet, j’étais à Paris et le 1er août à Saint-Guénolé.
En ce premier jour de 2008, j’adresse mes meilleurs vœux aux lecteurs de ce blog. Décembre a été marqué par mon déplacement en Alsace. Parti le samedi 22, j’étais de retour le vendredi 28. J’ai participé à deux repas de Noël, l’un à Altkirch, le 23, l’autre à Morschwiller, le 25. Mon voisin m’a fourni une explication pour la profusion de taupes sur mon terrain cette année : la présence des chevaux sur le pré contigu les ont fait fuir chez moi. Actuellement, les chevaux ne sont plus là, mais les taupes ont pris leurs habitudes. Il ne me res-te plus qu’à monter un centre équestre !
Mon oncle Bernard et ma tante Claude, de Chazay d’Azergues, étaient mes invités à Kéradennec, du mercredi 18 juillet au samedi 28 juillet 2007, date de notre départ pour le camping de Saint-Guénolé-Penmarch. Le vendredi 20 juillet, au retour du garage Citroën de Plougasnou, où mon oncle a fait vérifier l’embrayage de sa voiture, nous nous sommes arrêtés un moment à Poul-Rodou. Le dimanche 22 juillet nous avons parcouru le marché de Plestin-les-Grèves.
“… l’an d’après qui se renouvelle renouvelle aussi votre chef” (Ronsard). Mar 01.05.2007
Troisième photo mensuelle du hêtre. Cette fois, les feuilles sont apparues. On est parfois bien peu attentif à son environnement quotidien : je ne me suis rendu compte de ce changement qu’hier.
Impossible de retouver ce diaporama sonorisé de 8 photos, disparu après l’effacement accidentel sur le serveur du dossier qui le contenait. Je ne le retrouve pas non plus sur mes précédents ordinateurs. Roc’h et moi avons eu la surprise de constater hier matin 9 mars 2007, que le pré qui jouxte notre terrain au sud et à l’ouest était occupé par une cinquantaine de vaches. Ce n’est pas la première fois que nous avons des vaches pour voisines, mais jamais en si grande quantité. Notre coin de campagne prend un petit air de far-ouest.