Fb-Button
Jeff Saby - Le journal de Jeff - Page 3

Auteur/autrice : Jeff Saby

  • Castelsarrasin (8/10). Le canal, le lavoir, les moulins

    00237. Castelsarrazin - Passerelle sur le Canal. 01/11/1903. Dest. : Carcassonne (Aude). Achille Bouis, phot., Montauban
    00237. Castelsarrazin – Passerelle sur le Canal. 01/11/1903. Achille Bouis, phot., Montauban

    Le canal latéral à la Garonne🛈Sur wikipedia
    Le canal latéral à la Garonne, ou canal de Garonne, est un canal latéral français de petit gabarit datant du XIXe siècle, qui relie Toulouse à Castets et Castillon (Gironde) près de Bordeaux, où il rejoint la Garonne… Avec le canal du Midi qui relie Toulouse à Sète, il forme le canal des Deux-Mers entre la Méditerranée et l’océan Atlantique.
    ou canal de Garonne est le pro­lon­ge­ment du canal du Midi depuis Toulouse jusqu’à proximité de Bordeaux où il rejoint la Garonne.
    À Castelsarrasin, un élargissement partiel de ce canal a été créé. On l’appelait le bassin. Il ne s’y passait pas grand chose, à part la rare traversée de péniches commerciales, des kermesses et le feu d’artifice du 14 juillet.
    Il est devenu, depuis 1997, le Port Jacques-Yves-Cousteau🛈Sur wikipedia
    Le Port Jacques-Yves-Cousteau, situé à Castelsarrasin, en région Occitanie, est un port de plaisance consacré au tourisme fluvial. Ce port est situé sur le canal de Garonne, dans le centre-ville de Castelsarrasin.
    , équipé pour le tourisme fluvial, et il rencontre un énorme succès. À chacun de mes séjours à Castel je vais passer une heure ou deux à rêver devant les péniches, devenues de plaisance, et les autres bateaux, de plaisance d’origine, tous aménagés en maisons mobiles confortables.
    Les trois cartes postales sur le lavoir me laissent perplexes. Je croyais qu’il se trouvait au bord du canal, mais pas du tout : il était en léger contrebas du boulevard Sanguineng. Je n’en ai pas le souvenir. Peut-être avait-il déjà été remplacé par des immeubles.

    vues

     
  • Castelsarrasin (7/10). Abattoir, gare, square, maison, vues générales

    Castelsarrasin - La Gare. Date : 03/07/1910. Destination : Valence d'Agen (Tarn-et-Garonne)
    Castelsarrasin – La Gare (Vue intérieure). Edition de la Maison des Grands Magasins Réunis. 03/07/1910.

    L’arrivée en gare de Castelsarrasin était pour moi un bonheur. Elle marquait le début des grandes vacances chez des gens que j’aimais tous, sans exception. Peut-être parce que, contrairement à ma vie à Lyon où j’étais plutôt vissé, on me laissait ici une totale liberté.
    Au début, quand j’étais trop jeune pour voyager seul, mon grand-père maternel, dit parrain et ma grand-mère maternelle, dite marraine, m’ame­naient en voiture de Lyon à la gare de Sète où mon grand-père paternel, dit pépé, arrivait de Castel pour me récupérer. À cette occasion rituelle, pépé sortait le costume. On se retrouvait à Palavas-les-Flots dans un restaurant de bord de mer, toujours le même, pour la bouillabaisse que j’évitais, n’aimant pas le poisson. Une ou deux fois nous avons assisté aux fa­meuses joutes nautiques de Sète.
    Quand j’étais devenu grand, je faisais le voyage seul, dans les volutes carbonées des locomoti­ves à vapeur. Il y avait un changement de train à Toulouse qui me laissait le temps de me balader dans la ville. J’ai encore l’image des vendeurs de violettes sur les trottoirs des rues du centre.
    Une fois, de nuit, je me suis arrêté à Avignon et j’ai dormi sur un banc de la gare en attendant le train pour la Côte d’Azur. But de cette dérivation prémé­ditée et clandestine : retrouver mon amou­reuse de l’époque à Haut-de-Cagnes. Souvenir d’une nuit seul à la belle étoile dans la nature à mi-pente de la colline avec les lumières de la brique­terie restées allumées en contrebas dans la vallée.
    Au matin, ma copine m’avait apporté deux énormes sandwiches confectionnés à l’insu de ses parents mais tartinés de fromage, denrée dont je suis allergique.
    J’ai su plus tard que mon père avait été avisé de mon escapade secrète par quelqu’un qui m’avait vu à Haut-de-Cagnes. Ouh, le vilain rapporteur !

    vues

     
  • Castelsarrasin (6/10). La caserne, les écoles, l’usine

    La Ferme Saby fournissait des fruits et légumes à la caserne. Tante Antoinette possédait un terrain derrière la caserne, où j’ai ramassé des patates. Plus tard, une maison y a été cons­truite où elle a fini ses jours. Je n’ai pas fréquenté les écoles ni l’usine.

    00180. Castelsarrasin - Caserne Banel - Le Corps de Garde. Date : 04/12/1913. Destination inconnue.
    00180. Castelsarrasin – Caserne Banel – Le Corps de Garde. Date : 04/12/1913. Destination inconnue.

    La ferme Saby avait l’exclusivité du ravi­taillement en fruits et légumes de la caser­ne. Derrière cette caserne, touchant son mur arrière, s’étendait un lopin de terre appartenant à Antoinette, la tante de Mon­tauban, sœur du pépé de Castel. J’y ai ra­massé des patates. Plus tard, un lotisse­ment s’est élevé à cet endroit et à l’em­placement de la parcelle d’Antoinette a été construite une maison où elle a fini ses jours après avoir vendu sa ferme montal­banaise. Pour ce qui est des écoles et de l’usine, je n’ai rien à en dire de personnel car je ne les ai pas fréquentées. Il parait qu’à l’école mon père Étienne était aussi bon en lettres qu’en maths. Je n’ai pas hé­rité de ses aptitudes en maths ! À mon époque, au milieu des années 1950, l’usine Sainte-Marguerite🛈Sur persee.fr
    Un établissement industriel dans une région agricole.
    employait 1200 per­sonnes. Autant dire que j’en entendais parler. Mais je ne me baladais pas dans cet endroit.

    vues

     
  • Castelsarrasin (5/10). Avenues, boulevards et rues

    Le marché hebdomadaire de Castelsarrasin se tient le jeudi matin au centre-ville. Mémé tenait un stand de fruits et lé­gumes et tonton Serge un stand de charcuterie.
    Je me souviens des repas dans la charcuterie familiale.
    L’hôtel Marceillac est un bâtiment remarquable de style Art Nouveau.

    Castelsarrasin – Avenue de Gascogne. Date : 08/12/1918. Destination : Montauban (Tarn-et-Garonne)

    Le jeudi, le marché envahit toujours le centre-ville, précisément la place de la Li­berté (sous les halles autrefois), la rue de la Révolution et le début de la rue de Var­sovie, la place du Progrès (ou de la Poste) et la Promenade Flamens. Mais il se limite à la matinée, alors qu’il se prolongeait jus­qu’en fin d’après-midi. La mémé de Castel, seconde épouse du pépé, après le décès de ma grand-mère en 1928 (mon père avait 7 ans), tenait un stand de fruits et légumes non loin du début de la rue de la Révolu­tion. Tonton Serge, mari de tatie Jeannet­te, sœur de mon père, tenait son stand de charcuterie 30 mètres plus loin sur le mê­me trottoir, devant le magasin de meubles de Jacky Barrière. Ce dernier m’avait à la bonne. Il m’appelait « petite tête de balai-brosse ». Il chassait parfois avec pépé et Serge et il m’arrivait de les accompagner comme simple spectateur.
    La charcuterie de Jeannette et Serge était dans la rue de la Fraternité. J’étais parfois invité à déjeuner dans la salle à manger derrière la bou­tique. Au début, il y avait les parents de Serge, puis seulement sa maman avant la disparition de cette der­nière quelques années plus tard. J’ai été surpris de constater que ce métier exigeait beau­coup de travail. Dans la partie abritée de la cour, derrière le laboratoire, était ac­crochée une cage conte­nant deux petits oi­seaux dont je ne sais plus le nom de l’es­pèce, qui avaient la particularité de tricoter la laine qu’on mettait à leur disposition pour faire des nids.
    Dans la rue de l’Égalité, l’extraor­dinaire Hôtel Marceillac🛈Sur wikipedia
    L’hôtel Marceillac est un hôtel de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) de style Art nouveau construit à l’initiative de Pierre-Adrien Marceillac et inauguré en 1912. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 18 mai 2006.
    , à l’origine Hôtel Moderne, est de style Art nouveau. Il appar­tient toujours à la même famille. Mes grands-parents lyonnais y ont couché lors­qu’ils m’ont amené à Castelsarrasin en voi­ture, la première fois. Plus récemment, j’y ai moi-même passé quelques nuitées ter­minées par un petit-déjeuner copieux et varié.

    vues

     
  • Castelsarrasin (4/10). Les églises

    Pendant mes vacances à Castelsarrasin, je fréquentais l’égli­se Saint-Jean et devais faire signer un carton chaque di­man­che pour prouver ma présence à la messe.
    L’église Saint-Sauveur, autre lieu important, abrite des reli­ques de Saint-Alpinien.

    00079. Castelsarrasin - Place et Eglise Saint-Jean. Date : 25/09/1914. Destination : Avranches (Manche).
    Castelsarrasin – Place et Eglise Saint-Jean. Date : 25/09/1914. Destination : Avranches (Manche).

    Lors de mes « grandes vacances » à Cas­tel­sarrasin, mon église, qui était aussi celle de notre famille, était l’église Saint-Jean (XVIe siècle), la plus proche de l’ex-ferme Saby.
    Chaque dimanche, je devais faire signer par le prêtre un carton à cases (une par semaine), à l’intention de mon catéchisme lyonnais, pour attester de ma présence à la messe. Ça ne rigolait pas, à l’époque. Je me souviens même d’un trajet Lyon-Genè­ve avec mes grands-parents maternels où on s’était arrêté dans un village de l’Ain pour assister à l’office dominical et faire si­gner ce foutu carton.
    Reconstruite en 1254 mais apparaissant dans des textes dès 961, l’église Saint-Sau­veur fut le prieuré de l’abbaye de Moissac jusqu’en 1626 et de ce fait devint l’église la plus importante du diocèse de Bas-Montauban. Elle abrite les reli­ques de Saint-Alpinien, patron de la ville. Sur cer­taines cartes on voit un square devant l’é­difice. Je ne l’ai pas connu. Certes, je ne suis pas de la dernière pluie bretonne, mais il ne faut pas exagérer tout de même.

    vues

     
  • Castelsarrasin (3/10). Les places et la Promenade Flamens

    J’ai déjà présenté la Place de la Mairie et la Promenade du Château. Voici d’autres places importantes de la ville et la Promenade Pierre Flamens, menant au canal.

    00045. 1/34. Place de la Concorde . M. Brousse, restaurant Petit-Saint-Jean, éditeur. 13/04/1922.
     
  • Castelsarrasin (2/10). Promenade et place du Château

    Deuxième livraison de cartes postales anciennes de Castel­sarrasin : vues de la Promenade du Château. Souvenirs de la jeunesse passée à parcourir les lieux à vélo. Disparition du kiosque à musique et du cinéma en plein air.

    00023. 1/21. Castelsarrasin – Entrée de la Promenade du Château. Phototypie Perret, Agen. 19/01/1903.

    Deuxième livraison des cartes postales de Castelsarrasin.
    Après “Souvenir de”, les vues de la place de la Mairie et ses Halles, voici la Prome­nade du Château où je me suis beaucoup promené dans ma jeunesse. Surtout à vélo sur une partie formant avec le boulevard un circuit que j’élevais mentalement au rang de vélodrome.
    La Promenade entoure une place, parfois appelée place du Château, qui disposait en son centre d’un kiosque à musique que je n’ai pas connu. En revanche, j’ai connu le kiosque assez laid qui lui a succédé en bout de place et qui a été détruit lors de la réalisation du parking.
    L’été, devant ce kiosque s’installait le ciné­ma en plein air. L’endroit était très animé. Le grand café de Bordeaux n’a plus sa vas­te terrasse pleine à craquer qui débordait sur la place. Il est remplacé, dans un bâti­ment plus récent et plus petit, par le café de la Promenade, un banal bar-PMU-Snack avec une terrasse riquiqui.

    vues

     
  • Castelsarrasin (1/10). Souvenir de, Mairie, Les Halles

    Les croyants y verront un miracle. Après la fermeture de Google +, les fichiers perdus ont été retrouvés dans un sous-dossier sur mon ordinateur. Les cartes postales seront sau­vegardées sur le serveur de notre site.

    1/22. Souvenir de Castelsarrasin. Date : Inconnue. Destination : Monsempron-Libos (Lot-et-Garonne).

    ► L’album (22 cartes)

    Les croyants crieront au miracle. Les au­tres feront remarquer que faire le tri dans les dossiers de son ordinateur peut per­mettre de trouver des fichiers que l’on croyait perdus. Après l’arrêt de Google +, où je les stockais, j’étais persuadé que, comme d’habitude, je n’avais pas fait de sauvegarde de mes cartes postales ancien­nes. Et voilà que je découvre un sous-dos­sier Google + dans mon dossier Téléchar­gements. Pour me protéger des caprices des sites qui décident un beau jour de sup­primer certains de leurs services, je vais déposer ces images précieuses sur le ser­veur de notre propre site.
    Des cartes postales anciennes, quand il n’y en aura plus, il y en aura encore, car je n’ai pas fini de les scanner !
    Pour commencer voici les 22 premières de Castelsarrasin, qui en compte 311.

    vues

     
  • La story d’Angélique qui réveille mes souvenirs

    Ma petite-cousine Angélique a posté sur facebook une story qui a attiré mon attention. Elle a découvert qu’une rue prin­cipale de Champagné-Saint-Hilaire porte le nom de mon pè­re, Étienne Saby, frère de sa grand-mère paternelle.

    Je n’aime pas les stories sur facebook en raison de leur lancement automatique, de leur trop cour­te durée qui empêche parfois de lire tout leur contenu et surtout de leur vie éphémère. Mais celle qu’a déposée ma petite-cousine me parle. Angélique a quitté Castelsarrasin pour s’installer en ex-Poitou-Charentes. Elle s’est baladée à Champagné-Saint-Hilaire (Vienne) où elle a dé­couvert qu’une des rues principales du village porte le nom d’Étienne Saby, frère de sa grand-mère paternelle et mon père à moi. Elle dit s’a­percevoir que cette personne de sa famille est plus connue dans sa nouvelle région que dans sa région d’origine, ce qui pourrait bien être vrai, car la rue Étienne-Saby de Castelsarrasin, elle inaugurée après son décès, ne fait que 80 m. Elle conduit à un petit lotissement, le Hameau du Kiosque, créé à l’emplacement du jardin de la ferme Saby, autour d’un bizarre kiosque de style arabo-quelque chose qui servait d’entrepôt d’ou­tils agricoles, du temps de mes vacances dans ladite ferme.
    L’inauguration de la rue Étienne Saby de Champagné-Saint-Hilaire a eu lieu en sa présen­ce, ce qui est assez rare, le 20 octobre 1985. Victor Hugo avait aussi connu la désignation d’une voie à son nom de son vivant mais lui, en plus, y habitait. De sorte qu’on pouvait lui écrire en inscrivant sur l’enveloppe : M. Victor Hugo, en son avenue, à Paris.

    Gérard Dantin et moi (dans la carriole), sur le chemin, dans les années 50.
    Gérard Dantin et moi (dans la carriole), sur le chemin, dans les années 50.

    La voie en terre battue (aujourd’hui goudronnée) qu’on appelait “Le chemin” allait de l’avenue de Courbieu à la ferme Saby. À l’arrière-plan, le jardin de Mme Préher, occupé maintenant par des maisons. La mémé de Castel y étendait à sécher les tenues des joueurs de l’équipe de rugby après la lessive. J’allais souvent le soir chez Mme Préher, au début du chemin, pour bavarder et consulter sa belle collection de papillons du monde entier. D’autres soirs, je m’asseyais avec Delzers, l’un des deux domestiques (ouvriers agricoles vivant à la ferme, pas péjoratif à l’époque), sur le muret qui séparait le jardin de Mme Préher de la cour de la ferme. Très cultivé, il me nommait les étoiles.

    Gérard Dantin, Étienne Saby et moi, au bord du chemin.
    Gérard Dantin, Étienne Saby et moi, au bord du chemin.

    Derrière sur un terrain de la ferme, des poiriers. Sur cette parcelle sera construite plus tard la maison de tonton Serge et de tatie Jeannette (sœur d’Étienne).

    30.03.2007D 3. Maquis de la Vienne🛈
    Ma tante de Castelsarrasin m’a donné son exemplaire d’un livre rare : “D 3, Maquis de la Vienne”, de Jean Coste, publié en 1945 par la librairie Labouygue, de Poitiers. Rien ne pouvait me faire plus plaisir, mon exemplaire ayant disparu, à Lyon, en même temps que la plupart de mes livres d’enfance.

    03.03.2008Maquis D3. Le temps des honneurs🛈
    Fin novembre dernier, au retour d’un voyage d’études en Dordogne, ma sœur, Marie, est passée par Champagné-Saint-Hilaire où elle a reçu un accueil qu’elle ne pourra pas oublier. À cette occasion, M. Maurice Gourdeau, ancien maire de la commune,…

    Sur le web

    13.04.2014Biographie d’Etienne SABY🛈Sur champagne-saint-hilaire.reseaudesvilles.fr
    Ce document présente la synthèse d’un travail biographique réalisé par Monsieur Louis Vibrac habitant à Limes 86160 Champagné-Saint-Hilaire. Dès la défaite de la France, Étienne Saby ne transige pas. Il n’a pas 20 ans en 1940 et il va se ranger tout de suite du côté de De Gaulle, dans la Résistance…

    vues

     
  • Bon voyage, Guy. L’hommage de R comme Rosso sur facebook

    R comme Rosso, expatrié de Saint-Laurent-du-Var en terre toulousaine, rend sur facebook un bel hommage à Guy Blanchard, sous forme de unes modifiées.
    Notre ami aurait sans doute particulièrement aimé celles de Var-matin, grand pourvoyeur de ses Mots du Jour, et de Charlie-Hebdo, qu’il appréciait. Le dos tourné de celle de La Croix fait penser à son point de vue sur la religion, bien traduit dans sa Bible au premier degré. Quant à la légende sous sa photo dans le Houston Chronicle, elle exprime ce que nous espérons tous :
    « Don’t know where, don’t know when, but we’ll meet again » (Je ne sais pas où, je ne sais pas quand, mais nous nous reverrons).

    vues