Cette sixième série sur Montauban m’a fait découvrir des endroits que je ne connaissais pas. Une carte datée de 1901, est adressée à Mlle Béatrix d’Alexandry au Château de Saint-Marcel (Haute-Savoie).
MONTAUBAN.- Le Marché. Numéro : 00706. Daynes, éditeur.
Cette sixième série sur Montauban regroupe 85 cartes postales anciennes. Le thème des places, rues et espaces verts n’éveille en moi aucun souvenir particulier, sauf à constater que je ne con-naissais pas la ville autant que je le croyais. J’ai en effet découvert nombre d’endroits lors de cette revisite de ma collection. Et pour cause : j’ai déjà dit que mes séjours à Montauban se tenaient dans une ferme à la campagne. La carte « Montauban – 354 » m’a intrigué. Elle est adressée en 1901 à une châtelaine, Mlle Béatrix d’Alexandry, Château de Saint-Marcel, par Rumilly (Haute-Savoie). Renseignements pris, la des-tinataire, alors âgée de 21 ans, était la petite-fille de Frédéric d’Alexandry d’Orengiani (1829-1894), qui fut secrétaire du comité central du parti pro-français pour Chambéry, précédant l’Annexion de la Savoie à la France en 1860.
Le marché hebdomadaire de Castelsarrasin se tient le jeudi matin au centre-ville. Mémé tenait un stand de fruits et légumes et tonton Serge un stand de charcuterie. Je me souviens des repas dans la charcuterie familiale. L’hôtel Marceillac est un bâtiment remarquable de style Art Nouveau.
Castelsarrasin – Avenue de Gascogne. Date : 08/12/1918. Destination : Montauban (Tarn-et-Garonne)
Le jeudi, le marché envahit toujours le centre-ville, précisément la place de la Liberté (sous les halles autrefois), la rue de la Révolution et le début de la rue de Varsovie, la place du Progrès (ou de la Poste) et la Promenade Flamens. Mais il se limite à la matinée, alors qu’il se prolongeait jusqu’en fin d’après-midi. La mémé de Castel, seconde épouse du pépé, après le décès de ma grand-mère en 1928 (mon père avait 7 ans), tenait un stand de fruits et légumes non loin du début de la rue de la Révolution. Tonton Serge, mari de tatie Jeannette, sœur de mon père, tenait son stand de charcuterie 30 mètres plus loin sur le même trottoir, devant le magasin de meubles de Jacky Barrière. Ce dernier m’avait à la bonne. Il m’appelait « petite tête de balai-brosse ». Il chassait parfois avec pépé et Serge et il m’arrivait de les accompagner comme simple spectateur. La charcuterie de Jeannette et Serge était dans la rue de la Fraternité. J’étais parfois invité à déjeuner dans la salle à manger derrière la boutique. Au début, il y avait les parents de Serge, puis seulement sa maman avant la disparition de cette dernière quelques années plus tard. J’ai été surpris de constater que ce métier exigeait beaucoup de travail. Dans la partie abritée de la cour, derrière le laboratoire, était accrochée une cage contenant deux petits oiseaux dont je ne sais plus le nom de l’espèce, qui avaient la particularité de tricoter la laine qu’on mettait à leur disposition pour faire des nids. Dans la rue de l’Égalité, l’extraordinaire Hôtel Marceillac🛈Sur wikipedia L’hôtel Marceillac est un hôtel de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) de style Art nouveau construit à l’initiative de Pierre-Adrien Marceillac et inauguré en 1912. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 18 mai 2006., à l’origine Hôtel Moderne, est de style Art nouveau. Il appartient toujours à la même famille. Mes grands-parents lyonnais y ont couché lorsqu’ils m’ont amené à Castelsarrasin en voiture, la première fois. Plus récemment, j’y ai moi-même passé quelques nuitées terminées par un petit-déjeuner copieux et varié.