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pépé - Le journal de Jeff

Étiquette : pépé

  • Montauban (1/7). Souvenir de, vues générales

    Pendant mes grandes vacances, mon père et Odette descen­daient également à Castelsarrasin avant d’aller à Montalivet où je les accompagnais. Nous passions aussi une semaine ou deux à la ferme de tante Antoinette à Montauban.

    Lors de mes grandes vacances, mon père et sa femme Odette descendaient aussi à Castelsarrasin avant de rejoindre l’océan à Montalivet où je les accompagnais. Auparavant, nous allions passer une semaine à Montauban, dans la ferme de tante Antoinette, sœur de mon grand-père paternel, le pépé de Castel. Je prenais cette parenthèse comme une retraite, car si j’y bénéfi-ciais de la même liberté qu’à Castelsarrasin, les possibilités de sorties se limitaient aux cultures et pâturages environnants, la ferme étant éloignée de la ville, à une largeur de petite route de l’hippodrome. Hippodrome où il n’y avait rien à voir en été ! Le spectacle des vaches ramenées du pré à l’étable par les chiens était une des distractions de la journée.
    Je suis aussi venu à Montauban à deux ou trois reprises quand la famille Bardagie, amie de mon père puis de moi, habitait cette ville avant de venir habiter à Castelsarrasin.

    Mar 02.09.2014 Coup d’œil sur l’ex-ferme de Montauban🛈Sur jfsaby.com/blogs/
    Cet après-midi, j’ai jeté mon coup d’œil habituel sur l’ex-ferme de la tante de Montauban. Nous nous y déportions de Castelsarrasin pour y passer une ou deux semaines de nos vacances…

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  • Castelsarrasin (7/10). Abattoir, gare, square, maison, vues générales

    Castelsarrasin - La Gare. Date : 03/07/1910. Destination : Valence d'Agen (Tarn-et-Garonne)
    Castelsarrasin – La Gare (Vue intérieure). Edition de la Maison des Grands Magasins Réunis. 03/07/1910.

    L’arrivée en gare de Castelsarrasin était pour moi un bonheur. Elle marquait le début des grandes vacances chez des gens que j’aimais tous, sans exception. Peut-être parce que, contrairement à ma vie à Lyon où j’étais plutôt vissé, on me laissait ici une totale liberté.
    Au début, quand j’étais trop jeune pour voyager seul, mon grand-père maternel, dit parrain et ma grand-mère maternelle, dite marraine, m’ame­naient en voiture de Lyon à la gare de Sète où mon grand-père paternel, dit pépé, arrivait de Castel pour me récupérer. À cette occasion rituelle, pépé sortait le costume. On se retrouvait à Palavas-les-Flots dans un restaurant de bord de mer, toujours le même, pour la bouillabaisse que j’évitais, n’aimant pas le poisson. Une ou deux fois nous avons assisté aux fa­meuses joutes nautiques de Sète.
    Quand j’étais devenu grand, je faisais le voyage seul, dans les volutes carbonées des locomoti­ves à vapeur. Il y avait un changement de train à Toulouse qui me laissait le temps de me balader dans la ville. J’ai encore l’image des vendeurs de violettes sur les trottoirs des rues du centre.
    Une fois, de nuit, je me suis arrêté à Avignon et j’ai dormi sur un banc de la gare en attendant le train pour la Côte d’Azur. But de cette dérivation prémé­ditée et clandestine : retrouver mon amou­reuse de l’époque à Haut-de-Cagnes. Souvenir d’une nuit seul à la belle étoile dans la nature à mi-pente de la colline avec les lumières de la brique­terie restées allumées en contrebas dans la vallée.
    Au matin, ma copine m’avait apporté deux énormes sandwiches confectionnés à l’insu de ses parents mais tartinés de fromage, denrée dont je suis allergique.
    J’ai su plus tard que mon père avait été avisé de mon escapade secrète par quelqu’un qui m’avait vu à Haut-de-Cagnes. Ouh, le vilain rapporteur !

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