Découvertes gisantes dimanche peu avant 13 h, les deux boîtes aux lettres vandalisées dans la nuit ont été remplacées ce mer-credi. Après la première destruction, en 2017, on avait attendu une semaine ; après la deuxième, en 2019, trois semaines. Donc record battu. Merci La Poste.
Trois semaines après l’arrachage de ma boîte aux lettres par un (ou des) malfaisant(s), j’ai la joie de vous présenter sa rempla-çante. Elle a été posée l’après-midi du lundi 2 septembre par deux techniciens de La Poste qui ont aussi remplacé la boîte de mes voisins d’en face et notre poteau commun. J’informe ceux qui suivent avec intérêt ce feuilleton que j’ai passé commande d’un mirador à la DAPO (Direction des Approvisionne-ments de la Poste, située à Morlaix, que je convertis ici en Direction des Approvisionnements des Prisons de l’Ouest). Je vais recruter un veilleur de nuit nyctalope et insomniaque.
Après avoir attribué la destruction de ma boîte aux lettres en 2017 à un automobiliste ivre, j’ai constaté ce matin que sa remplaçante a été arrachée. La gendarmerie et La Poste ont été informées, mais les gendarmes ont expliqué qu’il était inutile de porter plainte car les coupables resteraient introuvables. Pas d’enquête prévue.
On dirait que quelqu’un m’en veut. Je ne vois pas de quoi. Après la destruction de mon ancienne boîte aux lettres en 2017, que j’avais attribuée à quelque automobiliste éméché, voilà que sa rempla-çante a été arrachée de son poteau dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 août. L’acte de malveillance est cette fois manifeste. La gendarmerie et La Poste ont été avisées. Deux gendarmes de la brigade de Plouigneau sont passés, ont pris des photos et m’ont rassuré en me disant que ce n’était pas à moi de porter plainte, n’étant pas propriétaire de la boîte, mais que si La Poste voulait porter plainte, cela ne servirait à rien, car l’auteur ou les auteurs du délit se-rai(en)t introuvabl(e)s Comme pour les précédentes mésaventures (vol d’une caravane réussi et tentative de vol de sa remplaçante contrariée par des antivols), il n’a pas été envisagé de relever des empreintes. Le mot « enquête » n’a pas été prononcé.
Deux boîtes aux lettres neuves ont été installées aujourd’hui après la destruction des précédentes. Leur couleur verte suscite des inquiétudes quant à leur visibilité, mais le risque de destruction par un automobiliste éméché est improbable en Bretagne !
Cet après-midi, une semaine après la destruction par un chauf-fard de deux boites aux lettres, l’entreprise sollicitée par La Poste a installé deux boites neuves au même endroit. Elles sont plus mignonnes que les précédentes, mais leur teinte m’inquiète un peu. Quand le talus derrière elles aura retrouvé, au printemps, son plus beau vert, ne risquent-elles pas de se faire tamponner (le comble pour des boites postales) par un automo-biliste éméché, rentrant de boite de nuit, l’œil plus ou moins em-brumé ? Ce qui me rassure, c’est que cette éventualité est impro-bable en Bretagne !