Fb-Button
écoles - Le journal de Jeff

Étiquette : écoles

  • Montauban (5/7). Guerre de 14, monuments, châteaux, environs

    Marqué 82, numéro du Tarn-et-Garonne, à l’arrière de la carte de la Vierge de Montauban. La mention « English Front » m’interpelle. Montauban transforme des écoles en hôpitaux improvisés. La France fait appel à des renforts extérieurs, dont l’Armée Indoue, dans les « camps du Midi ». Un demi-millier de prisonniers de guerre sont à Montauban. Un monu­ment à la mémoire d’Ingres est érigé en 1867.

    LA GRANDE GUERRE 1914-17.- English Front. La Vierge de MONTAUBAN - La seule chose restée intacte après les bombardements.
    LA GRANDE GUERRE 1914-17.- English Front. La Vierge de MONTAUBAN – La seule chose restée intacte après les bombardements.

    Erreur d’un collectionneur précédent. Il marque 82, numéro du Tarn-et-Garonne, au dos de la carte. La men­tion « English Front » sur cette vue de la Vierge de Montauban, seule rescapée des bom­bardements, me met la puce à l’oreille. Je ne crois pas que le front anglais soit allé jusque dans le Midi. Mais le 1er juillet 1916, lors de la bataille de la Somme, le village de Montauban-de-Picardie a été libéré par des troupes britan­niques. Je ne trouve aucun développement et aucune photo sur cette statue rescapée dans l’histoire de cette commune.

    Hôpitaux temporaires. Les hôpitaux militaires proches du front sont rapidement débordés. Les blessés sont envoyés dans des structures sani­taires implantées à l’Arrière. Dans la région Midi-Pyrénées, l’arrivée très précoce d’un grand nom­bre de soldats blessés impose l’ouverture d’hô­pitaux improvi­sés. À Montauban, l’École Norma­le, le Lycée de Garçons, le Lycée de Jeunes Filles, la Faculté de Théologie protestante et d’autres écoles sont transformés en hôpitaux temporaires. Cette série ne montre qu’une carte d’hôpital temporaire, les autres ayant déjà été publiées dans la série sur les écoles.

    Renforts et prisonniers. Dès le début du conflit, la France fait appel à des renforts extérieurs qu’elle installe dans les « camps du Midi ». Parmi eux, l’Armée Indoue. La carte qui lui est consacrée est adressée à Jeanne Rouby, de Saint-Porquier, future mère de mon papa Étienne Saby, décédée en 1928, alors qu’il n’était âgé que de 7 ans.
    Durant la guerre de 1914-1918 les prisonniers de guerre sont environ un demi-millier en Tarn-et-Garonne. Le principal dépôt est à Montauban.

    Monument ingres. 1867 : moins d’un mois après le décès d’Ingres, la ville de Montauban décide d’ériger un monu­ment à la mémoire de la célébrité du pays. L’œuvre est réalisée par Antoine Etex. Au dos du monument figurent les soixante-six titres de tableaux d’Ingres et entre les deux pilastres s’inscrit : « À Ingres, la ville de Montauban ». Devant se dresse la statue du peintre, façon dignitaire romain !

    vues

     
  • Montauban (2/7). Bibliothèque, écoles, casernes

    Montauban pendant la Grande Guerre : casernes, écoles transformées en hôpitaux, bibliothèque avec 30 000 volumes et archives pour s’évader.

    Ambiance guerre de 14-18 dans cette deuxième livraison des car-tes postales anciennes de Montauban. La ville est bien équipée en casernes. Plusieurs établissements scolaires, un pensionnat et même un séminaire sont transformés en hôpitaux provisoires. Reste à admirer l’impressionnante bibliothèque devant le square de l’hôtel-de-ville. Avec ses 30.000 volumes et archives elle offrait de quoi s’évader par la lecture, en ces temps difficiles.

    vues

     
  • Castelsarrasin (6/10). La caserne, les écoles, l’usine

    La Ferme Saby fournissait des fruits et légumes à la caserne. Tante Antoinette possédait un terrain derrière la caserne, où j’ai ramassé des patates. Plus tard, une maison y a été cons­truite où elle a fini ses jours. Je n’ai pas fréquenté les écoles ni l’usine.

    00180. Castelsarrasin - Caserne Banel - Le Corps de Garde. Date : 04/12/1913. Destination inconnue.
    00180. Castelsarrasin – Caserne Banel – Le Corps de Garde. Date : 04/12/1913. Destination inconnue.

    La ferme Saby avait l’exclusivité du ravi­taillement en fruits et légumes de la caser­ne. Derrière cette caserne, touchant son mur arrière, s’étendait un lopin de terre appartenant à Antoinette, la tante de Mon­tauban, sœur du pépé de Castel. J’y ai ra­massé des patates. Plus tard, un lotisse­ment s’est élevé à cet endroit et à l’em­placement de la parcelle d’Antoinette a été construite une maison où elle a fini ses jours après avoir vendu sa ferme montal­banaise. Pour ce qui est des écoles et de l’usine, je n’ai rien à en dire de personnel car je ne les ai pas fréquentées. Il parait qu’à l’école mon père Étienne était aussi bon en lettres qu’en maths. Je n’ai pas hé­rité de ses aptitudes en maths ! À mon époque, au milieu des années 1950, l’usine Sainte-Marguerite🛈Sur persee.fr
    Un établissement industriel dans une région agricole.
    employait 1200 per­sonnes. Autant dire que j’en entendais parler. Mais je ne me baladais pas dans cet endroit.

    vues