Trouvé dans une annexe du BHV Rivoli, rue de la Verrerie, un dis-tributeur de sacs pour déjections canines, d’un chic tout parisien. Fait aussi l’acquisition d’une muselière en nylon. Devant l’incom-préhension de Roc’h lors de l’essai, je lui explique qu’elle ne sera utilisée que lorsqu’il sera en liberté et lui rappelle l’épisode du Hollandais mordu au camping « Le Cap Horn » (voir ci-dessous).
Le bus 58 m’emmène à la gare Montparnasse, départ d’une lon-gue marche sur les traces de mon passé d’étudiant. Photo du Dôme, mon bistrot, de la statue de Balzac par Rodin, boulevard Raspail, de la fac de droit de la rue d’Assas, fermée pour travaux de réfection (elle était toute neuve quand je la fréquentais), du kiosque à musique du jardin du Luxembourg où se produit un groupe écossais, de la Sorbonne et de mon autre bistrot, de Notre-Dame vue du pont St-Michel. Me revoici à la FNAC du Forum des halles. Ils n’ont plus le Panasonic TZ3.
Ce samedi après-midi, ma sœur Marie, Ettore et moi nous som-mes rendus, par le tram, le RER et une navette gratuite au Salon aéronautique du Bourget. Nous avons vu la fin du meeting aérien, puis une mutitude d’avions au sol, dont l’Airbus A380, des drones, l’avion furtif et l’avion à décollage vertical. Nous nous sommes attardés au stand du ministère de la Défense, dont les visuels ont été réalisés par Marie et son équipe. Au stand de l’armée de l’Air, nous avons notamment rencontré Ingrid, Aude, des relations de travail de Marie, qui nous ont ac-compagné sur une partie du trajet du retour.
Ma première sortie dans Paris a été pour visiter le musée Rodin. Après avoir vu, dans le bâtiment de l’entrée, l’exposition tempo-raire sur Rodin et l’art japonais, je me suis promené dans le jardin. Puis, dans le bâtiment principal, j’ai parcouru les salles de l’expo-sition permanente. Je me suis attardé dans la (trop) petite salle consacrée à Camille Claudel, constatant, une fois de plus, que je préfère l’élève au maître.
Nous voici cap-horniers. Roc’h et moi avons en effet traversé plusieurs fois le camping Le Cap Horn, à Plouézec, depuis l’entrée jusqu’à la plage, pendant notre séjour dans cet établissement du lundi après-midi 4 juin, vers 17 h, au jeudi matin 7 juin, vers 10 h. Le mardi matin, je me suis rendu à vélo à Port Lazo.
HOLLANDAIS MORDU. L’après-midi séance plage. Roc’h a mordu au bras, par inadvertance, un touriste hollandais qui voulait protéger son teckel à poil dur d’une attaque de l’épagneul breton. Le blessé a dû aller à l’hôpital pour un point de suture. Il devra prendre des antibiotiques pendant sept jours et retourner à l’hôpital dans quinze jours pour faire enlever le point de suture. Il n’a pas voulu que je lui rembourse ses frais médicaux, normalement pris en charge par son assurance-maladie, demandant seulement 30 ou 40 euros pour remplacer son veston. Je lui en ai donné 50.
LE MOULIN PERD UNE AILE. Mercredi matin, j’ai pris le vélo (ça grimpe tout le long) pour faire des courses à Plouézec. L’après-midi, toujours à vélo, sous le crachin, je suis allé voir le moulin à vent à mouture de Craca, l’un des deux derniers de Bretagne, victime d’une récente tempête. Par mesure de sécurité, sa dernière aile a été découpée par des employés communaux le lendemain de mon passage (n’y voyez pas un lien de cause à effet). C’est ce que j’ai appris dans un long article publié en dernière page du Télégramme de vendredi.
BILAN MÉTÉO. Au bilan météo, signalons un temps gris et un horizon bouché pendant ces trois jours (sauf le temps de quelques photos) avec un peu de fraîcheur, le mardi après-midi (juste le temps de ma séance plage) et de crachin, le mercredi-après-midi (juste le temps de ma balade à vélo). Depuis notre retour à la maison, il fait un temps splendide !
Voici la quatrième photo mensuelle du hêtre. C’est l’occasion de faire le bilan météorologique d’un mois de mai qui ne laissera pas un bon souvenir. Comme dans beaucoup de régions françaises, nous avons eu un bien mauvais temps : pluies, vent et froid ont été notre lot. Ce ne sont pas nos voisins de pré chevalins qui me démentiront.
Lors de mon séjour à Theix (Morbihan), le week-end dernier, Ewan m’a reçu à plusieurs reprises à son domicile. J’ai ainsi découvert le logement, agréable et moderne, qu’il partage avec ses parents depuis l’été. Grand plus par rapport à celui de Marcillac (Aveyron), un sympathique jardin en pente très apprécié par notre jeune cascadeur.
Samedi, en fin d’après-midi, Laëtitia et Ewan m’ont fait connaître Saint-Armel, dans le Golfe du Morbihan, en face de l’île Tascon. Au terme d’une belle promenade au bord de la « petite mer », nous avons essayé quelques sièges et tables de pique-nique en forme — région oblige ! — de dolmen.
Roc’h et moi avons passé le week-end de l’Ascension au camping de Rhuys, à Theix. Arrivés le jeudi soir à 19 h 45, nous sommes re-partis le lundi à 10 h 20. Nous avons eu la visite de Laëtitia et Ewan. Ce dernier a apprécié les jeux pour enfants, en particulier le toboggan. Il a inspecté l’Eurocamp de fond en comble, exigeant l’ouverture de tous les coffres.
Impossible de retouver ce diaporama sonorisé de 10 photos, disparu après l’effacement accidentel sur le serveur du dossier qui le contenait. Je ne le retrouve pas non plus sur mes précé-dents ordinateurs. Depuis une quinzaine de jours, le champ contigu à notre terrain sur deux côtés, celui-là même qui avait reçu un fort troupeau de vaches en mars dernier, est habité en journée par trois nouveaux locataires : deux juments et un poulain. Je dois dire que les obser-ver est un enchantement. Ils forment une famille très unie. Cela les aide peut-être à supporter un temps pourri, comme dans la chanson de Brassens « Le petit cheval », où les averses l’empor-tent largement sur les éclaircies.